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IMPRESSIONS FÉMININES

De Emma Pujar

Que sait-on des clichés qui errent dans notre imaginaire collectif ? Que sait-on de ces femmes à la beauté irréelle, épinglées comme des papillons morts sur les panneaux publicitaires ? Que sait-on de cette fée du logis, qui sourit niaisement sur une bouteille de nettoyant ? Que sait-on de plus d’elles, que leurs courbes parfaites et leurs expressions surfaites ?

Dans cette création originale, 5 comédiennes et leur auteure donnent de la chair et du verbe à ces êtres caricaturaux. À l’aide d’une muse intimidante, la Femme Idéale, elles se transforment sous vos yeux en leurs personnages.

Du neutre au caricatural, de la comédienne au personnage, de la femme au foyer à la fille facile, il n’y a peut-être qu’un pas...

TEXTE ET MISE EN SCÈNE EMMA PUJAR - ASSISTÉE DE GABRIELLE PENNELLIER

 

Nouvelles Représentations à venir !

Le 15 janvier au théâtre de Verre à Paris 19ème

Le 02 et 03 mars à l'espace Beaujon Paris 8ème, avec une rencontre-débat le 28 février !

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Matériel Nécessaire

 

Conditions optimales:

1 sonorisation

3 PAR 64 1kw placé en contre

2 horizontales 1kw : 1 en avant scène jardin, 1 second en fond de scène cour, sur un pied à hauteur d’homme (1m50)

 

4 découpes 2kw (2 à jardin, 2 à cour)

 4 PC 1kw type 310 HPC Robert Juliat, placé sur la perche de salle

La Caricature de la Féminité & son contre-point

Le rapport que l’on entretient avec les stéréotypes est bien particulier, il est régi par l’illusion. Les clichés les plus courants sont caractérisés par des symboles et des codes esthétiques (vêtements, postures corporelles, couleurs). La réutilisation systématique de ces codes par les différents médias a ancré ces clichés dans notre inconscient collectif. C’est un réflexe de juger, voire de catégoriser une personne en fonction de sa tenue ou d’un aspect de son comportement.

En prenant pour appui les théories de Brecht, j’ai choisi de créer une distance autour des personnages. Avant de voir les comédiennes interpréter leur monologue, le spectateur pourra les observer se préparer à devenir les clichés qu’elles interpréteront. En plus d’être maquillées et habillées à vue, les comédiennes sont toujours sur scène. Elles commentent les interventions et les choix de tenue des autres comédiennes et constituent un second public. Ces effets de mise à distance sont l’occasion d’inventer progressivement ce qui conditionne les clichés. Il s’agit de se réapproprier des codes esthétiques et de tenter de dégager les enjeux qu’ils impliquent dans une société régie par l’image. Ici, nous sommes directement confrontés à ces femmes qui ont décidé que le temps du théâtre pouvait être l’occasion de s’exprimer librement.

Nous nous sommes aussi beaucoup questionnées sur la place du corps dans un tel travail. De fait, le corps des femmes est souvent mis en avant dans la représentation, et cela bien souvent de façon très caractéristique en fonction des stéréotypes que certains personnages fictifs et médiatiques incarnent. Ici, nous cherchions donc à accorder une certaine liberté au corps féminin, sans pour autant le priver de son potentiel symbolique. Pour cela nous nous sommes inspirées du théâtre-danse, et plus particulièrement des méthodes de Pina Bausch. Nous avons travaillé sur des improvisations corporelles – avec ou sans le texte- pour parvenir à inventer une gestuelle propre à chaque personnage.

 

En proposant aux comédiennes d'improviser une gestuelle en lien avec leur personnage, notre but était de chercher à travers l'inconscient des comédiennes pour offrir une pluralité de lectures sur le thème de la féminité. Nous avons aussi puisé parmi différentes sources d’inspirations outre le théâtre-danse, notamment le spectacle Après-coup (projet un-femme) de Séverine Chavrier, et plus largement les créations de Pina Bausch.

 

La question du corps est intervenue autant dans le travail des monologues que dans le travail en groupe pour les scènes de transitions. Les comédiennes réunies forment un chœur contemporain dont les membres se désolidarisent pour témoigner de leur individualité.

A l’issue d’un travail de recherche chorégraphique sur le rythme, l’espace et l’écoute kinesthésique, nous créons un sous-texte visuel sur la perception du féminin aujourd'hui.

Distribution :

 

LA Femme, Roxy : 

Mélanie Belamy

La déviation, Les gros bras, Le prince qui refuse d'être charmant :

Paul Contargyris


La petite femme, La petite femme devenue au foyer, La femme épanouie : Charlotte Gasser

 

L’évaporée, Le pot de peinture, La working-girl :

Alice Méchin


La bimbo, La jolie fille, La marcheuse aux cuisses solides:

Marina Ocádiz

 

L’auteure et L’esquisse :

Emma Pujar

 

La pucelle, La jeune fille en fleur, Le garçon manqué, Ana :

Lucille de Rochegonde

 

Equipe technique :

 

Création lumière : Fanny Têtard

Création sonore : Mathieu Geslain

Assistante à la mise en scène : Gabrielle Pennellier

Costumière : Mathilde Serre

Scénographie et conception décors : Emma Pujar et Charlotte Gasser

Contact :

impressionsfemininescdlp@gmail.com

Emma Pujar : pujemma@yahoo.fr / 06.05.40.65.87

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